Lieu
Hors les murs
Durée
3h (accès libre en continu)
Langues
FR
Accessibilité
PMR accomapgnant
Tarifs
Rencontre
Recherche

Créer des liens avec le quartier du Varia et sa végétation, telle est la recherche d'Anne Thuot et Aurélien Leforestier. Pour se faire, iels viennent à votre rencontre.

Représentations

Horaire à confirmer 

Horaire à confirmer

Horaire à confirmer

RÉSUMÉ

Aurélien et Anne tombent sur un panneau décrivant une plante, la Renouée du Japon (Fallopia Japonica) comme une puissante colonisatrice, une coriace. En légende de photo, elle y est taguée d’ennemie, avec une punchline grandiloquente : Mais on l’aura ! 
Pourquoi tant de haine !? Iels décident de mener l’enquête, de chercher la Renouée du Japon pour l’interroger directement.

Qu’y a-t-il à nouer − dénouer ou renouer − entre le Varia et son quartier − on aimerait pouvoir dire : entre Ixelles-Couronne et son théâtre ? De quoi ces liens sont-ils faits ? En quoi sont-ils à parfaire ?

La Renouée du Japon, que l’on trouve ici et là à Ixelles, est une plante dite "invasive" ; elle est considérée comme une mauvaise herbe. Malgré les tentatives répétées des pouvoirs publics pour l'éradiquer, elle est toujours bien présente. Elle a d’ailleurs invité ses copines et même sa cousine. 

Aurélien et Anne proposent de jouer à se rencontrer pour de vrai : iels invitent à tisser des connexions entre les mauvaises herbes qui poussent sur les trottoirs (et rendent l’air respirable) et les passant·e·s/habitant·e·s du quartier. Devenu·e·s Phillis et Edelweiss pour l’occasion, iels trainent dans les rues autour du Varia, avec un chariot, des pots de Renouées en pleine repousse et des banderoles*. À certains moments, iels installent un campement éphémère, et invitent les passant·e·s à regarder et décrire spécifiquement, avec les mots qui viennent, les mauvaises. Des traces sont gardées: une cartographie de celles qui ne sont vues que pour être chassées, s’écrit collectivement, un herbier urbain subjectif s’invente, avec des dessins inédits.

Phillis et Edelweiss, accompagné·es de Gingko partent en excursion et vous invitent à les retrouver, que ce soit pour quelques minutes ou plusieurs heures ! Peut-être les croiserez-vous ailleurs à d’autres moments dans le quartier…

*Sur les banderoles, cette phrase: « Mon ami·e, devient végétal·e! ». Elle aurait été dite par Diogène de Sinope, qui « invite ainsi ainsi à prendre pour modèle la plante qui sait recevoir et grandir de ce qui lui est donné. Devenir végétal dans la bouche du philosophe cynique, c’est être en mesure de se tenir à sa place, « la bonne », celle que la nature a ordonnée » (in Editorial Devenir Végétal de Nadia Taïbi).

Sara Sampelayo
Distribution

Conception Aurélien Leforestier, Anne Thuot et leurs futures rencontres

Photographie, recherche cuisine Sara Sampelayo

Dessin Haleh Zahedi

Crédits

Production Théâtre Varia

Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Service des projets pluridisciplinaires