Lieu
Théâtre Varia
Durée
1h30
Tarifs
Âge
À partir de 15 ans
Théâtre
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,

Première Belge

Aux confins du théâtre, de la danse et des arts visuels, une fresque mouvante et poétique, qui dessine une communauté humaine guidée par la joie enfantine de se tenir en équilibre au bord du monde.

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RÉSUMÉ

Quand l’horizon nous freine, comment relier nos corps et défier nos limites avec espièglerie ? 

Dès le titre, l’énigme semble posée : qui sont ces sept personnes qui vont contre le vent ? Des ami·es ? Une fratrie ? I·els sont là, sur scène, jeunes ou moins jeunes, rassemblé·es autour d’une table. Chacun·e, à tour de rôle, se lève pour lire une lettre. À travers les mots, l’absence se dévoile. Le manque se dessine. La musique les accompagne. Elle se glisse dans leur chair et les met en mouvement. Alors i·els dansent, rient, s’élancent, s’échappent, tantôt comme des adultes, tantôt comme des enfants. I·els explorent leurs pulsions, leurs désirs, leurs vertiges. La chute n’est jamais loin, et pourtant, i·els sont là l’un·e pour l’autre, cherchent leur équilibre, se soutiennent, se rattrapent. Transforment le décor, l’éclairage, construisent et déconstruisent à vue leur terrain de jeu, ce monde dont i·els ne cessent de repousser la lisière et d’explorer les recoins. Un paysage familier qui, pas après pas, se dévoile ou s’estompe, peuplé d’adversités invisibles, face auxquelles i·els tiennent bon. 

 Intitulé d’après l’autre nom des Omahas, un peuple cité dans Partition rouge, un recueil de poèmes et de chants des Indiens d’Amérique du Nord que Nathalie Béasse conserve depuis toujours comme livre de chevet, ceux-qui-vont-contre-le-vent explore la façon dont nos corps continuent d’avancer en dépit des obstacles. Comment, avec leur solitude et leurs fragilités, ces sept corps peuvent-ils former une même entité, une famille, une tribu ? Face au groupe, comment se transforment-ils, qu’ont-ils à révéler ou à dissimuler ? Créé en 2021 au Festival d’Avignon, ce spectacle puise dans notre humanité pour mettre en scène nos joies et nos empêchements. Nos élans vers l’autre, mais aussi notre difficulté, parfois, à verbaliser des choses que nos mouvements finissent par exprimer. Pour autant, les mots sont bien présents : Flaubert, Rilke, Duras, Gertrude Stein … Des fragments littéraires qui s’invitent avec une telle simplicité dans la voix des interprètes, que cette parole semble avoir été inventée dans l’instant. Un imaginaire d’une très grande délicatesse, qui creuse dans le sensible pour continuer, inlassablement, d’interroger ce qui nous relie. 

Raynaud De Lage
Distribution

Conception, mise en scène et scénographie Nathalie Béasse
Avec Mounira Barbouch, Estelle Delcambre, Karim Fatihi, Clément Goupille, Stéphane Imbert, Noémie Rimbert et Camille Trophème
Musique Julien Parsy
Lumières Natalie Gallard
Régie son Nicolas Lespagnol-Rizzi
Régie plateau Alexandre Mornet
Construction décor Stéphane Paillard

Crédits

Création le 6 juillet 2021 au Cloître des Carmes, Festival d’Avignon 
Production association le sens
Coproduction  la Comédie de Clermont-Ferrand scène nationale, le Quai – Centre dramatique national Angers Pays de la Loire, le Théâtre de Lorient – Centre dramatique national, le Festival d’Avignon, le Maillon – Théâtre de Strasbourg scène européenne, les Quinconces et L’Espal – scène nationale Le Mans, la Rose des vents - scène nationale Lille Métropole - Villeneuve d'Ascq, le Grand R – scène nationale de La Roche-sur-Yon, le Théâtre d’Arles – scène conventionnée d’intérêt national - art et création – nouvelles écritures
Accueil en résidence le Théâtre de Saint-Nazaire - scène nationale, le CNDC - Angers