Lieu
Théâtre Varia - Grande Salle
Durée
1h30
Langues
FR
Accessibilité
PMR accomapgnant
PMR
Tarifs
Âge
A partir de 14 ans
Accessibilité
** En raison d'une panne technique en ce samedi 16 mars, l'ascenseur ne fonctionne pas et l'accès en salle ne pourra se faire que par les escaliers. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée. **

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Avertissement
Ce spectacle comporte des scènes qui présentent des images de sang et des pratiques d'auto-mutilation.
Théâtre
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Un seul-en-scène magnifiquement interprété par Clément Thirion, dans lequel la fiction dérape sans fin vers les rives de l’absurde, dévoilant les mirages qui servent de toile de fond à notre quotidien.

RÉSUMÉ

Férocement drôles et poétiques, les aventures d’un employé de bureau, glissant dans les méandres inconnus de l’univers qui l’entoure.

Pour Stanley, les jours se suivent et se ressemblent. Salarié numéro 427 d’une entreprise qui l’emploie pour s’asseoir devant un écran d’ordinateur et presser des boutons sur un clavier, il effectue un travail bien ordinaire, une monotonie aussi douillette que rébarbative, dans laquelle il doit se contenter d’obéir sans broncher aux instructions précises qui lui sont données. Mais que se passe-t-il pour Stanley lorsque, soudain, une petite pierre se glisse dans le mécanisme hautement rôdé de son quotidien ? Portrait d’un employé de bureau au destin tout sauf banal, qui glisse lentement de sa routine pour se laisser emporter dans un dédale aussi drôle qu’effrayant. Une sortie de route jubilatoire, pour explorer les failles insoupçonnées d’une vie moins tranquille qu’elle n’en a l’air…

Depuis plusieurs années, l’auteur et metteur en scène Simon Thomas creuse un sillon réjouissant, vers un théâtre de l’absurde résolument contemporain. Pour cette création, il s’est librement inspiré de The Stanley Parable, un jeu vidéo dans lequel les participant·es se glissent dans les pas d’un agent de bureau, chargé d’effectuer les ordres dictés par son employeur. S’iels respectent docilement les consignes, l’expérience s’achève rapidement et sans surprise. En revanche, s’iels refusent de suivre ce chemin tout tracé, iels découvrent petit à petit un monde parallèle, semé d’embuches et d’évènements inattendus. Puisant dans l’univers geek de cette fiction interactive, le spectacle s’en éloigne pour se jouer malicieusement de nos attentes, à travers l’histoire d’un homme aux prises avec les non-sens de l’existence.

Entre humour féroce et mélancolie, une infinie variation d’incidents loufoques et de couacs hilarants transforment le quotidien répétitif de ce héros en un véritable parcours d’obstacles, aussi cauchemardesque que salvateur. Seul sur scène, Clément Thirion met tout son talent comique au service d’une partition gestuelle millimétrée, pour incarner ce clown mutique et solitaire, explorant les méandres d’un monde qui dérape sans fin. Consacré meilleure création artistique et technique aux Prix Maeterlinck de la Critique en 2022 et lauréat du Prix de la SACD au Festival Impatience, Stanley nous entraîne dans une magie pleine de suspense, qui flirte parfois avec le gore, sans jamais se départir de sa poésie étrange et singulière. Un spectacle peuplé d’apparitions inquiétantes et de rebondissements inextricables, où de banals objets de bureau nous donnent des sueurs froides, toujours prêts à nous catapulter dans une autre dimension.

 

Dans un décor reproduisant le jeu vidéo The Stanley Parable, inspiré en 2013 par la vie de bureau répétitive, un seul acteur (Clément Thirion, clown silencieux brillamment économe de ses effets) est aux manettes d’une machinerie infernale. L’aliénation au travail y transparaît sous le double filtre de Magritte et de Buster Keaton. Ce drôle de mélange, immédiatement hilarant, tient grâce à une écriture scénique au cordeau qui a valu à cette œuvre le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. On avait rarement autant ri en plus de dix ans d’Impatience...

Emmanuelle Bouchez, Télérama

Dans Stanley, Simon Thomas transforme un jeu vidéo en un seul-en-scène virtuose et sans parole où brille Clément Thirion. Un jour sans fin au bureau, entre éclairs gores et humour absurde.

Estelle Spoto, Le Vif

Imaginez la série « The Office », trempée dans du Beckett, frit à l’huile de Tati, saupoudrée d’une pincée de Hitchcock, avec quelques épices empruntées au film d’horreur. C’est la nouvelle pièce de Simon Thomas à l’Atelier 210 à Bruxelles puis sur Mars à Mons.
Du grand art !

Catherine Makereel, Le Soir
Distribution

Un projet de La Horde Furtive
Un projet initié par Simon Thomas
Conçu ensemble avecThibaut De Coster, Véronique Dumont, Héloïse Jadoul, Iris Julienne, Charly Kleinermann, Clément Thirion et Thomas Turine
Et rendu possible grâce au travail de Camille Bono, Angela Massoni, Jean-François Philips, Alice Spenlé, Olivier Vincent et
Yorrick Detroy
Interprétation Clément Thirion accompagné par Yorrick Detroy

Crédits

Création en janvier 2021 à Bruxelles  
Une coproduction de l'Atelier 210 et de Mars - Mons Arts de la scène
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du Théâtre